Chronique de la Rambarde: 40 minutes c’est bien; 80 c’est mieux !

09/03/2015

Victoire de Perpignan samedi soir sur nos terres (17/20) où chacune des équipes aura dominé sa mi-temps avec d’éternels regrets côté rouge et bleu et une fâcheuse tendance à produire des prestations blanches au score en seconde période..

11362 spectateurs, l’affluence était belle samedi soir à la Méditerranée pour la réception des catalans pour ce derby qui s’annonçait chaud sur le terrain et dans les tribunes. De la couleur, du bruit en veux-tu en voilà, un passage devant la tribune de face très fort, et des supporters adverses ayant fait le déplacement en nombre, le décor était planté.

Les biterrois qui dans le premier acte, font bonne figure, tentent beaucoup de choses avec plus ou moins de réussite tout en s’appuyant sur la botte désormais redoutable de Gerber.. mais voilà 40 minutes c’est bien, 80 minutes c’est mieux !!

On s’explique: Inexorablement, les hommes du capitaine Baget ont subi les vagues ciel et blanches à la reprise, comme si anesthésiés par l’enjeu ou bien tout simplement cramés de la débauche d’énergie fournie auparavant, un refrain malheureusement trop connu pour les hommes d’Hamacek et Edmonds et qui nourrit beaucoup de regrets à l’heure où nous écrivons ces lignes..

L’USAP possède un banc plus étoffé et plus expérimenté, ils ont fait la guerre dans les rucks et avec un peu de malice dans le jeu courant, ont su parfaitement éteindre toutes velléités biterroises.

Certains parleront de l’arbitrage en sens unique en 2 eme mi-temps de Mr Charabas, mais prenons un peu de recul bon sang ! Ce jeune arbitre a pris ses responsabilités, en seconde période Béziers n’a pas vu le jour, n’a pas touché terre serait-on tenté de dire, on veut bien favoriser les équipes ayant le ballon dans ce fameux new deal, argument qu’on nous ressort éternellement non ? Et bien dans ce cas précis, cela s’est retourné contre nous et si les rucks étaient systématiquement pourris par les catalans c’est qu’en amont le travail n’était pas fait, fermons la parenthèse !

Ca veut surtout dire qu’il a manqué un leader, qu’à certains moments il fallait se parler, se réunir et réfléchir à la tactique à adopter pour enrayer le retour presque inéluctable des hommes de Hyardet et ne pas regretter cet en-avant de Vakacegu à 5 mètres de l’en but des visiteurs en toute fin de match..

Le staff biterrois aura une semaine pour préparer le déplacement chez le leader palois, une occasion de montrer un visage séduisant et se faire plaisir encore une fois, et que certaines leçons auront été bien retenues durant la semaine.