Béziers – US Carcassonne : Au forceps !

01/12/2014
Béziers a relevé la tête samedi soir en s’imposant difficilement 16-12 contre Carcassonne. Cette première victoire en ProD2 contre l’USC fait remonter les Biterrois à la 6ème place.
Le match : 16-12

Enfin ! Après trois saisons sans y être parvenu, Béziers s’est offert Carcassonne. Et non sans mal. Comme s’y attendait Simon Chevtchenko, il n’y eu pas de grandes envolées durant le match à cause de conditions météorologiques assez compliquées. Biterrois et Carcasonnais se rendaient coup pour coup par du jeu au pied d’occupation et une féroce bataille s’engageait dans le petit périmètre entre les avants. Bon nombre de fautes de main et de pénalités venaient entacher un match assez fermé et trois joueurs écopèrent d’un carton jaune : Kévin Gimeno (17e), Phoenix Battye (35e) et François Tisseau (40e). Les buteurs ont alors pris leurs responsabilités : Thibault Bisman, une nouvelle fois buteur en l’absence de Danre Gerber et Thomas Fournil, passait trois pénalités (13e, 24e, 29e), de même pour son vis-à-vis Gilles Bosch (8e, 15e, 34e). Béziers va dominer le second acte sans pour autant scorer, à contrario de l’USC sur une de ses rares opportunités (pénalité de Bosch à la 58e, 9-12). A force de faire le forcing, les Biterrois vont être récompensés en fin de match (lire plus bas) et passer devant au score. Un score qu’ils ne lâcheront plus.

Le tournant du match : 72ème minute

Il reste moins de dix minutes à jouer au stade de la Méditerranée. Les Carcassonnais sont devant au tableau d’affichage, 9-12, mais les Biterrois campent dans leur moitié de terrain et mettent en difficulté la défense adverse. Les temps de jeu au large, puis au près, se succèdent. Béziers ne cesse d’avancer et dans une dernière percussion, Mohamed Boughanmi aplatit l’essai de la victoire pour son équipe après une pénalité rapidement jouée par Josh Valentine. Malgré une transformation excentrée à gauche des poteaux, Thibault Bisman ne tremble pas et oblige l’USC a inscrire pour un essai pour gagner le match. Chose dont ils n’auront même pas l’opportunité jusqu’à la sirène.

L’homme du match : Mohamed Boughanmi

Le public ne s’est pas trompé en offrant une standing ovation au pilier droit lors de sa sortie (72ème). Dans un match fermé et où tout s’est joué devant, Mohamed Boughanmi s’est une nouvelle fois affirmé en mêlée et a encore fait l’étalage de toute sa puissance pour faire avancer ses coéquipiers dans le jeu au près, symbolisé par son essai déterminant pour la victoire en fin de match.

Maxime GIL