Chronique de la Rambarde : rugby champagne à Béziers !

26/10/2015

Pluie, farandole, orgie, les mots ne manquaient pas pour qualifier les nombreux essais inscrits hier après-midi au Stade de la Méditerranée ! 13 essais offerts aux spectateurs par les deux protagonistes, du rythme et des initiatives en permanence mais aussi beaucoup d’erreurs défensives, faisons le point d’une rencontre totalement débridée..

Soyons honnêtes, au coup d’envoi Béziers et Aurillac parmi les deux meilleures défenses du ProD2, rien ne laissait présager qu’un tel scénario allait se produire : 94 points inscrits avec des actions d’écoles, classiques ou bien sur quelques exploits personnels, toute la panoplie y est passée..

UN RUGBY DANS TOUS SES ÉTATS !

Deux discours sortent de ce type de match hautement spectaculaire : les puristes viendront argumenter l’absence totale d’efficacité défensive, d’un manque de cohésion dans les phases statiques et d’une certaine légèreté dans le replacement de part et d’autre. Mais, à contrario, les amoureux du jeu, de grandes envolées et d’animation offensive en ont eu pour leur compte.

Difficile donc d’être insensible à cet allant offensif, ce grain de folie que nous évoquions à juste titre et qui pour l’occasion fut à son paroxysme. Bien entendu, les hommes d’Edmonds ont faibli sur la défense au près, par un manque de communication voire de fraîcheur allez savoir. Mais le ressenti au coup de sifflet final fut aussi convaincant.

BÉZIERS CAPABLE DE TOUT

Les Rouge et Bleu ont cette faculté à créer du danger dans n’importe quelle situation. Dans le sillage d’une troisième ligne taillée version XXL, le système de jeu offensif a fait merveille, avec un soutien permanent et une évidente technique individuelle à la hausse. Oui mais voilà, ce jeu de prise de risque amène également du déchet et c’est dans ce secteur que les biterrois devront être plus précis à l’avenir.

N’empêche, le contrat est rempli, les 4 points sont au RDV et Aurillac représente, ne l’oublions pas, parmi ce qu’il se fait de mieux au sein de ce championnat. De quoi bien travailler pour le trio Edmonds-Carmignani-Toderasc durant la semaine, en faisant confiance à leur philosophie si entraînante mais en redressant aussi le curseur sur le reste pour le prochain déplacement à Biarritz. On en redemande, un grand merci Messieurs !

Les meilleurs  : Battye, Bourdeau, Ramoneda, Meïté, Valentine, Touizni, Gmir et Puletua.

 

Rémy