Chronique de la Rambarde : Béziers sur le reculoir..

28/11/2015

Décidément les voyages en terre basque n’ont pas été une franche réussite pour les biterrois en ce début de saison. Après une défaite initiale du côté de Biarritz, laissant quelques regrets, c’est littéralement une fessée que les hommes d’Edmonds ont subi du côté de Jean-Dauger hier soir prenant l’eau, doux euphémisme, sur les fondamentaux. Retour sur le déroulé d’une rencontre à sens unique.

 

MÊLÉE, ÉTAT D’URGENCE..

Balayée, emportée, engloutie, employez les termes que vous voudrez mais le fait marquant de cette rencontre se résume bien entendu au niveau de la mêlée fermée. Un véritable calvaire subi par les Rouge et Bleu, les basques mettant au supplice le pack visiteur, sanctionné quasi-systématiquement, la sentence de la pénalité étant presque entendue à chaque introduction ! Manque de cohésion, mauvais appuis, manque de profondeur et de densité physique, les questions peuvent fuser dans tous les sens, les solutions devront être rapidement trouvées pour éviter de gâcher un début de saison favorable.

D’une manière générale, l’indiscipline dont Mr Rosich s’est donné à cœur joie fermons la parenthèse, et des fautes inhabituelles en défense, ont contribué a donné des munitions aux locaux qui n’en demandaient pas tant. Ajoutons à cela un buteur de la trempe de Du Plessis, un garçon qui fera parler de lui, et une équipe joueuse sous l’égide du capitaine Monribot, et vous aurez la réponse au score sans appel en faveur des hommes d’Etcheto avec un 44/15 sanctionnant une soirée cauchemardesque côté biterrois.

 

S’ADAPTER OU PERSÉVÉRER ?

C’est le constat et l’état d’esprit affiché en fin de rencontre par le vestiaire Rouge et Bleu. On ne cherchait pas d’excuses,  ni fuir ses responsabilités, l’équipe est passée à côté de son sujet et devra réviser ses gammes la semaine prochaine afin d’enclencher une nouvelle dynamique. L’Aviron fait parti des cadors du championnat, bien d’autres équipes viendront s’y échouer. La déception est peut-être dans la première opposition dite du « haut de tableau », on avait parler de révélateur même, pour ce qui devait être un début de réponse sur la capacité des biterrois à produire son jeu face aux grosses écuries.

Peine perdue sur la rencontre d’hier soir, le score et les têtes basses en diront plus que bien d’autres discours. Pour autant, inutile de tout flanquer à la poubelle et de ressasser des inepties. Béziers figure dans les 5 premières places du championnat, ont franchi la ligne à 30 reprises en 10 journées et a montré, certes trop rarement, qu’il savait toujours manier la balle la nuit dernière. La question qui se pose et qui va obligatoirement venir s’intercaler dans le discours du staff, c’est celle de l’adaptation ? Va t’on revenir à un jeu plus classique, face à des équipes roublardes, limites vicieuses, avec des conditions climatiques qui vont impacter le jeu ? Bourgoin se profile vendredi prochain, un RDV qui ne faudra pas galvauder..

 

Rémy