Depuis la parution de cette info qui fait le tour des clubs de rugby, de TOP14 à la Fédérale (certains peuvent être concernés..), Rugbiterre s’implique avec force dans ce combat contre les matches de PROD2 en semaine, prévus dès la saison 2015/2016 par la Ligue Nationale de Rugby.
En effet, pour exposer au mieux ce championnat en comparaison à son ainé de TOP14, la LNR a décidé de lancer un appel d’offres aux différents diffuseurs afin de retransmettre l’ensemble des rencontres de PROD2.
Cependant, avec obligation de passer par les cases Jeudi soir (20h45) et Vendredi soir (19h).
Afin de rassembler un maximum de voix, de poids et d’avoir la possibilité de faire fléchir la LNR (ou du moins permettre de laisser nos matches le week-end), Rugbiterre a lancé une page Facebook: Prod2 2015/2016: Non au Rugby le Jeudi et Vendredi qui réunit à ce jour près de 1.200 personnes.
Nous avons également décidé d’apporter notre force auprès de la Fédération Française des Supporters de Rugby. En effet, fort à ce jour de plus de 320 membres adhérents, Rugbiterre souhaite contribuer avec le soutien de la FFSR au changement de diffusion du championnat de PROD2 la saison prochaine. En adhérant, Rugbiterre intègre également le Conseil d’Administration de la Fédération.
En contact avec différents clubs de supporters de toute la France, nous ferons tout notre possible pour faire fléchir la LNR et ses diffuseurs et empêcher l’organisation du PROD2 en semaine.
Voici ci-dessous, la liste (non-exhaustive) des arguments que nous avons envoyé, par courrier à la Ligue Nationale de Rugby, via la FFSR:
Jeudi 20h45 :
- Impossibilité de faire venir les enfants à cause de la fin tardive (Renouvellement des générations en tribune)
- Impossibilité de poursuivre les déplacements à l’extérieur (match en semaine, retour tardif)
- Moins de consommation au stade : repas pris au domicile, arrivée avant le coup d’envoi, départ du stade directement après la fin de la rencontre
- Plus d’enfants ramasseurs de balle, ou de bénévoles (heure tardive d’arrivée et de départ du stade)
Vendredi 19h :
- Impossibilité pour le public travaillant ou résidant à l’extérieur d’arriver au stade à l’heure
- Impossibilité pour les associations de supporters d’organiser de déplacement à l’extérieur (départ tôt en journée)
- Plus d’enfants ramasseurs de balle ou de bénévoles (arrivée au stade 3h avant le coup d’envoi : à l’école, au travail)
Conséquences générales :
- Baisse de l’achat de billeterie
- Baisse des abonnements
- Baisse du budget merchandising et buvette
- Disparition des associations de supporters (animations impossibles à assurer, déplacements impossibles à organiser)
- Suppression de l’ambiance au stade, notamment pour les derbys
- Ralentissement du renouvellement de générations en tribune
- Disparition des échanges entre supporters
- Disparition des déplacements, donc d’un budget supplémentaire en achat billeterie, consommation stade par club.
Spécificités pour Béziers :
- 3 derbys historiques et culturels : Perpignan/Narbonne/Carcassonne
1000 biterrois déplacés en moyenne par match - 5 matches à 2h30 de route potentiels : Aix, Castres, Albi, Colomiers, Montauban
300/500 biterrois déplacés en moyenne par match (selon enjeu) - Potentiel Massy/Paris : 250 biterrois déplacés en moyenne en 2 déplacements (Week-end parisien, potentiel de 100 biterrois parisiens)
- Population travaillant à l’extérieur (Montpellier) : 1h de trajet
- Population résidant dans le Biterrois : beaucoup de villages de montagne (Hauts cantons : 1h de trajet aller)
- Déplacements visiteurs fréquents (août/septembre et avril/mai) pour profiter de la côte.
- Club historique du Rugby, culture très présente. Potentiel public moyen 6000 spectateurs. 8000/10000 en format derby/enjeu (10 bus déplacés à Tyrosse en fédérale en 2011, 10 bus également en finale). 10.000 personnes lors de la demi-finale de Fédérale
Ainsi, nous espérons que l’ensemble de nos voix seront entendues à Paris lors du débat concernant le marché des Droits TV en PROD2, pour la saison prochaine. Pour que vive notre association à la Méditerranée comme ailleurs en France. Pour que vive toutes les associations de supporters, et que ces derniers puissent encore encourager librement leurs couleurs.
Pour que nous puissions préserver notre ADN rugbystique, dans l’ensemble de nos clubs: la vie en tribunes, pour transmettre notre passion sur les terrains, pour notre maillot, pour nos enfants. Et poursuivre également l’oeuvre de nos pères, qui nous ont, un jour, transmis ce virus ovale, avec ces 3 lettres gravées: A.S.B
Nous leur avons promis qu’ils ne joueraient jamais seuls. c’est aujourd’hui le moment de le prouver.
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