chronique de la rambarde: un calvaire dominical

07/05/2014

Chaque semaine, je partagerai avec vous mon point de vue sur une actu de nos rouge et bleu. Présent sur la rembarde de la TDF, la vue y est imprenable. Mon point de vue, lui, est une porte vers l’échange.

Alerte Orange !

Les digues bleu et rouge ont succombé aux déferlements et vagues successives audoises. Un sentiment de dégoût s’est emparé des supporters biterrois au coup de sifflet final, perdre quoi de plus normal c’est le sport, mais tomber les armes à la main et une gifle de 50 points surtout pour un derby face aux voisins, il y a des choses qui ne sont pas acceptables !

Le message de la semaine était pourtant clair : « faire honneur au maillot », réaction attendue après la déconvenue contre Bourgoin, envie de se racheter.. Les intentions étaient louables, la réalité fut autrement plus déconcertante, et certains comportements indignes de joueurs de Prod2. On peut chercher les raisons de ce calvaire dominical que les joueurs nous ont infligé, mais deux fois d’affilée pour un match qui plus est télévisé, avouons que comme publicité, le compte n’y est pas. C’est bien de mettre en exergue le côté local du match, encore faut-il mettre en œuvre sa motivation de manière ordonnée et avec un minimum de réflexion. Surtout pour célébrer les 40 ans de la finale 1974, il y a mieux comme respect pour nos glorieux anciens.

Narbonne a démontré qu’avec un pack chahuté, la vitesse d’exécution était primordiale et qu’on arrivait à un résultat détonnant. Béziers peine à terminer sa saison, certains cadres sont épuisés c’est peu dire voire légitime alors que d’autres ayant un temps de jeu limité ont montré des carences rugbystiques criardes. Le supporter est en colère, le rugby ne se galvaude pas et quand on triche où qu’on ne veut pas se faire mal, la sanction tombe surtout face à une équipe aussi rodée que Narbonne cette année à qui il faut rendre hommage pour leur très belle saison.

Le club n’est plus à une contradiction près, un peu plus d’humilité ne ferait de mal à personne, la fin de saison restera encore une fois dans les mémoires et il nous semblerait judicieux de laisser en tribune certains joueurs partants qui ont décidé de faire le minimum et de donner la chance à la jeunesse pour le dernier match du championnat, face à des aurillacois totalement éparpillés depuis de longues journées. L’intersaison va être longue, finir sur une bonne note ne serait que le minimum syndical pour un match sans autre intérêt qu’une dixième place.

Côte du Match Béziers 90 % – Aurillac 10 %

Remy.