Déplacement au goût amer pour les biterrois, un voyage à vide qui ne remet pas grand-chose en cause si ce n’est la confirmation que les rouges et bleus éprouvent les pires difficultés à jouer leur supposé rôle de favori dans ce type de rencontre.
Temps humide et gris, stade champêtre, certains ont même parlé de fédérale 1, une expression qu’on souhaiterait ne plus jamais revivre bien entendu.
Que s’est-il passé dans l’Essonne pour que les hommes d’Hamacek et Edmonds rentrent de ce périple parisien vierge de point ? Alternance mon chef !
Oui on en revient toujours à cette rengaine, cette fâcheuse tendance qu’ont les biterrois à jouer pour jouer. Du sang australien coulerait-il dans les veines biterroises ? Peut-être mais bon sang restons pragmatiques et saisissons les opportunités qui se présentent !
Peut-être que l’essai de Peyras a confirmé cette stratégie, mais en fait elle a agi comme un leurre et nous a déstabilisé dans la tenue à mettre en place, nous nous sommes éparpillés et carrément écroulés en seconde période..
Ajouté à cela, une troisième ligne massicoise emmerdante, un ailier qui se croit au cirque Pinder mais qui a des cannes et quelques décisions douteuses, vous aurez des biterrois décevants mais qui en point de mire conservent leur troisième place !
Ca veut dire quoi ? La réception d’Aurillac doit permettre aux biterrois d’effacer cette prestation, afin de consolider ce joli premier tiers du championnat. Les cantalous seront dans la réaction après leur défaite initiale contre Albi à domicile. Ca tombe bien, on connaît 23 garçons qui auront certainement à cœur de remettre la machine en marche et de poursuivre un peu plus leur ascension. D’autant que les Cantalous, en 12 rencontres à Béziers ont perdu… 12 fois ! Banco pour la 13ème ?
Côte du Match : Béziers 80 % – Aurillac 20 %
Rémy