Béziers a renoué avec la victoire hier soir en battant Bourg-en-Bresse, 25-18. Dans un match marqué par l’indiscipline et les fautes de main, Malié et Eadie ont eu la part belle avant que Tuilevuka ne libère l’ASBH.
« C’est sur que c’est un soulagement. Il fallait arrête cette spirale négative. » Après deux mois sans aucune victoire, Charly Malié et les Biterrois sont repartis de l’avant hier soir après avoir fait chuter Bourg-en-Bresse, 25-18. Et même si le match ne fut pas emballant, l’essentiel est là « Peu importe la manière, on voulait gagner même si c’est vrai qu’on aurait préféré enlever ce suspense en fin de match. » poursuit l’arrière.
Sous pression avant la rencontre, l’ASBH n’avait pas le droit à l’erreur face à l’USBPA. Pour retrouver la victoire mais aussi pour s’éloigner d’une zone de relégation qui s’approchait à grands pas. « On avait pas mal de pression avant et pendant le match et la peur de mal faire était présente. ». Mais après un début de match tout feu tout flamme avec beaucoup d’envie côté Biterrois, les Bressans vont montrer qu’ils ne sont pas venus sans intentions sur les bords de La Méditerranée en dominant largement le pack Rouge et Bleu en mêlée. Ce n’est pas pour autant que l’arbitre, Mr Rosich, leur accorda des pénalités mais l’indiscipline de Béziers permettra à Clint Eadie et aux siens de prendre l’avantage en première mi-temps (13e, 26e, 34e), Malié ne répondant que par deux fois (23e, 38e). La tendance va s’inverser lors du deuxième acte où l’arrière Biterrois passera quatre pénalités (44′ 68′ 72′ 78) contre trois pour le buteur adverse (55′ 66′ 70). Autant dire que la pression était maximale sur ces deux joueurs « Après, ça a été un match pour les buteurs pour conclure les moments forts de chaque équipe. Je savais très bien que celui qui allait craquer face aux buts risquait de perdre le match. »
Au delà de ce duel, il n’y a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Face au mur violet, les Biterrois n’ont pas eu de solutions jusqu’à l’heure de jeu et cette pénalité rapidement jouée par Seta Tuilevuka qui viendra franchir la ligne Bressanne en force (60e). ‘J’ai trouvé qu’on a essayé de jouer. On aurait pu marquer très vite ça s’est joué à des détails. » détaille Malié. Aussi, que d’occasions d’essai vendangées, à l’image de celle de Jean-Baptiste Peyras-Loustalet au retour des vestiaires qui n’a pas pu contrôler le ballon au moment d’aplatir. Le problème est que ce n’est pas la première fois que des opportunités de marquer sont ratées « La maladresse au moment de conclure, je pense qu’elle est liée à la pression qui est en nous et que lorsque on a été entreprenant, comme lorsque contre Pau, ça s’est retourné contre nous, il faut oublier cette malchance et repartir vers l’avant car on en a les moyens. J’espère qu’à l’avenir, on réglera tous ces détails pour que le stade redevienne imprenable. » conclu t-il.