Trois jours après la victoire de Béziers sur Agen (31-27), Phoenix Battye (deuxième ligne de l’ASBH) et Raphaël Lagarde, demi d’ouverture du SUA, reviennent sur le match.
Phoenix Battye, deuxième ligne de l’ASBH :
Quel est votre analyse du match ?
Le match a été très physique et les deux équipes ont joué avec l’intention claire de faire une déclaration pour la saison à venir. Pour le premier match de la saison, j’étais très content de la performance de l’équipe. Comme la plupart des équipes à ce stade de la saison, nous avons identifié les secteurs de jeu que nous pouvons améliorer. Cependant, c’est très excitant de pouvoir bien jouer et de toujours avoir de la place pour s’améliorer encore. Je pense que c’est une témoignage de la qualité de l’équipe.
Vous avez été performants en mêlée. Est-ce la principale satisfaction du match ?
Notre mêlée s’est améliorée par rapport aux dernières semaines, dû à un gros travail des avants. C’est une grande partie du jeu, ici en France, et c’est une partie que j’aime ! Je crois qu’établir une domination en mêlée fait partie intégrante pour contrôler l’opposition et donne le ton pour la bataille physique. Il est important que nous continuions d’avoir du succès en mêlée pour offrir de bons lancements aux arrières et pour dominer l’adversaire sur le physique.
Comment expliquez vous la différence entre ce match et les matchs amicaux ?
L’intensité. Il était évident que ce match était différent des matchs précédents. L’objectif des joueurs était plus élevé, la possibilité de battre l’un des demi-finalistes de la saison dernière était clairement quelque chose que les joueurs voulaient atteindre. Nous avons discuté de la façon dont nous aimerions jouer cette année, et notre thème était de toujours de faire le bien pour l’équipe. Je pense que les joueurs ont adopté cette devise, plus que lors des matchs de présaison.
Quel a été le discours des entraîneurs après le match ?
Les entraîneurs étaient heureux avec cette victoire et particulièrement de la façon dont nous avons mis en œuvre les stratégies que nous avions mis en place durant la semaine. L’effort défensif a aussi été loué. Cependant, ils ont reconnu que nous avons encore à atteindre notre potentiel et qu’il nous reste cette faim de victoire pour continuer à progresser.
Un mot sur les supporteurs ?
L’atmosphère au stade de la Méditerranée n’avait rien à voir avec les autres où j’ai pu jouer avant. Béziers est un club avec une longue et fière histoire et jouer devant un public fier, découvrant nos couleurs et nos visages était très inspirant. J’ai ressenti la passion et l’enthousiasme tout au long des 80 minutes et ça m’a donné un coup de pouce quand j’ai commencé à être fatigué. Je me suis senti fier de représenter ce public et d’offrir une victoire pour eux. J’espère seulement que le public continuera de croître et que nous continuerons de les réjouir !
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Raphaël Lagarde, demi d’ouverture du SUA :
« Béziers a été plus fort que nous dans le combat et l’envie, ils nous ont privé de ballon et on su exploiter toutes nos fautes pour scorer. Leur victoire est logique. Pour s’imposer à l’extérieur, il faut s’appuyer sur une grosse défense et une bonne conquête. Nous avons pêché sur ces secteurs de jeu, il est donc difficile de gagner dans ces conditions. Ça a été la décision du staff de prendre la pénalité [Pénalité à la 78e à 5m de l’en-but de Béziers, le score était de 31-24, NDLR] pour ramener un point de bonus, vu nos échecs précédents à casser cette ligne de défense Biterroise bien en place. »
Maxime GIL
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