Rugbiterre a rencontré Christian Brualla. Pendant plus d’une demi-heure, il se présente, nous parle de tout ce qui l’entoure dans le monde rugbystique. Il nous donne également son avis sur cette saison à venir de l’ASBH.
Pouvez-vous vous présenter ?
– J’ai 65 ans. Je suis né à Béziers, j’ai grandit à Béziers…je n’ai jamais quitté Béziers. J’ai eu la chance de vivre très tôt, très petit, ce qui se passait à l’ASB du temps de Sauclières car mon père était proche des joueurs. J’ai donc toujours vécu au contact du milieu rugbystique biterrois. Cela m’a permis de suivre toutes les époques, indépendament de mon activité professionnelle. En effet, j’ai mené de front le fait d’être cadre commerical et d’être journaliste sportif avec un passage en tant qu’entraineur à l’école de rugby de Béziers.
Vous écrivez au Midi Olympique pour l’ASBH, vous animez Radio Ciel Bleu,… Quel est votre métier exactement ?
– Je suis arrivé au journalisme il y a 30 ans et indépendament de ça, j’étais cadre commercial. Je m’occupais d’une grosse région dans le sud de la France qui couvrait beaucoup de départements et qui tournait au final autour de Béziers.
Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce métier ?
– C’est une occasion qui a fait qu’à l’époque, Mdi libre cherchait quelqu’un pour couvrir le foot et le rugby. Comme j’avais mes diplomes d’entraineur dans les deux disciplines, il s’est trouvé que je suis rentré à Midi Libre puis à Midi Olympique. Puis les choses se sont faites comme ça. Après, je suis rentré à Radio Ciel Bleu. Là aussi ça commence à faire un bon bout de temps, je ne sais plus exactement. Mais disons que je dois voir des matchs depuis l’age de 10 ans. Sachant que mon père allait voir les matchs sur tous les terrains à droite à gauche, je suivais. Je n’ai pas raté beaucoup de matchs et j’ai vécu toutes les finales, de 1961 à 1984.
Est-ce que vous pensez déjà au jour où vous allez arrêterez ? Comment cela va-t-il se passer ?
Non parce que quand on est animé par la passion, on n’éprouve pas le besoin d’arrêter. Donc tant que je pourrais le faire, je le ferais.
Vous vous engagez constamment auprès du club mais on a l’impression que vous n’êtes pas souvent mis en avant. Cela ne vous dérange pas ?
Je n’y tient pas parce que si je suis proche du club, je tiens à garder ma liberté d’expression. Donc à un moment, on ne peut pas être journaliste, entraîneur et président. Je suis dans mon rôle et j’essaie d’y rester. Quand on me demande des renseignements, si un jour j’ai vu un bon joueur ou si j’ai vu quelque chose d’intéressent, je le signale. Mais on ne peut pas tout mélanger, on peut pas être en avant partout. Moi j’essaie de faire ce que je sais faire.
Quel est votre plus beau souvenir avec Béziers ? Votre pire souvenir ?
Il y en a beaucoup trop, disons qu’ils sont tous beaux. Celui qui m’a le plus marqué, j’étais petit et je sais pas si je réalisais bien, c’était la finale de 1961 (victoire contre Dax 6-3, NDLR) que j’avais bien aimé. Mais après dans la lignée de ce qui est arrivé, c’est clair que la première de la nouvelle série en 1971 avec la nouvelle génération est pour moi un souvenir énorme parce que, à Bordeaux contre Toulon, on a vécu une finale qui sort de l’ordinaire. D’ailleurs, encore aujourd’hui, on remontre encore des photos avec le coup de génie de Cantoni, Séguié qui marque deux essais, les uns plus beaux que les autres. On parle de l’action de Cantoni mais l’essai de Séguié, c’était loin d’être fait, et il se « pèle » les deux essais avec le talent qu’on lui connait. Lui, par contre, c’est peut-être un joueur qui n’a pas eu la carrière internationale qu’il meritait d’avoir, parce qu’il était vraiment très doué.
Le pire souvenir, c’est quand Béziers a mal vécu le tournant du professionalisme, l’a mal passé et ce qui devait arriver, arriva. Je ne citerai pas de noms parce qu’on est pas là pour ça mais, à un moment donné, on peut regretter qu’on se soit enlisé comme on l’a fait sans prendre les bonnes décisions et que les gens aient pas su s’entourer de vrais spécialistes du rugby.
Vous avez certainement en mémoire des matchs qui vous ont marqués.
-Il y en a eu tellement que… Moi, j’ai vécu l’époque Raymond Barthes entraîneur, parce qu’on parle de Raoul Barrière mais celui qui a inculqué les méthodes au départ, c’est Raymond Barthes. Raymond Barthes qui est arrivé avec les générations, qui pendant les années 50 se frottait avec le Football Club Lourdais, donc j’ai vécu ça avec des joueurs qui étaient exceptionnels. J’avais vécu, avant, une ligne de trois-quart où le moins rapide faisait du 11sec au 100m. C’était l’époque de Babilet, de Savadogo, de Lucien Roger, qui était exceptionnel, de Spagnolo… Il n’y avait que des joueurs, c’était des machines à vapeur quand ils partaient et un exemple par exemple, un essai de Lucien Roger qui fait plus de 100m : Comme il était en concurence avec des joueurs qui postulaient en équipe de France comme lui, il a reculé à l’intérieur de son en-but pour faire croire qu’il allait applatir et il est reparti et a marqué l’essai de l’autre côté. Ca aussi, c’est pas mal.
Pouvez-vous nous parler de Radio Ciel Bleu.
Radio Ciel Bleu, c’est une radio associative, la plus vieille de Béziers : 30 ans. Elle a toujours était vouée à la musique et au sport. Quand Jean-Raymond Girousens, qui commentait, m’a demandé si j’acceptais de venir avec lui, ça a été un plaisir d’accepter et j’y ai pris un énorme plaisir. Je commente depuis 12-13 ans. Je commence a en avoir vu des joueurs et des matchs. Avant je le faisais pour Midi Libre et après pour Midi Olympique.
Pourquoi la radio a t-elle choisi de retransmettre tous les matchs de l’ASBH, domicile et extérieur ?
Parce que c’est une cible que l’on a choisi, parce que toutes les radios commerciales ne se précipitent pas là dessus. En plus de ça, on était ciblé et on est ciblé sport biterrois. J’ai eu la chance d’accompagner le départ de gens comme Julien DaCosta, champion du monde d’endurance moto, champion de France de vitesse, j’ai eu la chance de voir les débuts de Richard Gasquet, j’ai eu la chance de connaitre le rugby depuis toujours et disons que ça m’a fait des sujets qui interessaient le public, et tout ça avec priorité au rugby
Comment voyez-vous l’avenir de Radio Ciel Bleu ?
L’avenir de Radio Ciel Bleu, pour le moment, c’est tenu par un vieux monsieur Yves Girousens qui, avec son fils, a crée la radio puisque Jean-Raymond a une entreprise de téléphonie mais il a repris la main et est maintenant le directeur général et Yves, c’est la mémoire vivante de ce qu’il s’est fait : de la création de la musique jusqu’à la nouvelle ère. Parce que si vous voulez retrouver des chansons de 1910 ou 1920, vous lui demandez, il connait tous les auteurs, tous les titres, l’histoire des chanteurs…Il a des enregistrements phénoménaux qu’il a tout passé sur CD pour que ça passe à la postérité.
Le Vaquerin, c’est dans pas très longtemps. Parlez nous un peu de ce challenge.
Le challenge Vaquerin, je fais parti de l’organistation. On est, au bureau, une douzaine. Il y a 300 bénévoles. On a eu une période où ça se faisait à quatres équipes, puis les temps changent et les préparateurs physiques des équipes ne veulent qu’un match dans la semaine et non plus deux. Donc on a été obligé de revoir l’organisation et a un moment donné, ça s’éssouflait un peu et on est passé à la venue de clubs étrangers (champions d’Angleterre, champion d’Europe, etc..) et ça fait que ça amène des confrontations très interessantes. Donc on est sur une première partie de match très abordable puisque c’est 13€ pour le repas pris avec tous les joueurs à la fin du match et 14€ pour les deux rencontres qui sont proposées ; A savoir qu’en principe, la première rencontre, c’est, de la ProD2 et le reste, c’est du Top14 ou des clubs britanniques de très haut niveau. On aura même cette année, ce qui sert un peu de laboratoire pour Jacques Brunel en Italie, à savoir les Parma Zèbre qui est une équipe qu’ils ont voulu pour faire monter en puissance de nouveaux joueurs et renouveler l’effectif de l’équipe d’Italie. ça veut dire que l’on aura beaucoup d’observateurs au bord de la touche, toutes la presse nationale vient, la presse régionale aussi et les superviseurs des équipes parce que négligemant, ils viennent voir qui ils vont rencontrer.
Le plateau 2012 est moins prestigieux et attirant que l’été dernier. Pourquoi ?
Je sais pas moi, mais si vous prenez les équipes en présence, champion d’Angleterre, finaliste, finaliste du challenge européen. Bon, je sais que y a mieux mais…
L’AN DERNIER IL Y AVAIT TOULOUSE, MONTPELLIER… Oui mais vous savez, les toulousains ne font jamais deux fois la même chose. Par contre, l’année prochaine, c’est la 20e année du Challenge Vaquerin. Et là, il va y avoir un programme exceptionnel.
VOUS AVEZ DES IDEES DEJA… Un peu oui.
(…) Je ne vous direz rien pour la bonne raison que, c’est un peu comme le recrutement vous savez, il suffit que l’on parle d’un joueur pour qu’il ne vienne pas. Et là, il y a des égos dans des clubs qui font qu’il suffit qu’ils apprennent alors que eux n’ont pas annoncé qu’ils seraient au Challenge Vaquerin et puis vous ne les avez pas. Alors va chercher à comprendre pourquoi. Par contre, ils sont tous ravis des structures qu’on leur offre, les terrains sont niquels, salles de muscu ultra-moderne. Il y a par exemple Sale,quand ils étaient venus avec Philippe Saint-André, ils étaient tombés en renverse en voyant la salle de musculation. En plus, comme on est dans le pays des bergers, ils ont des bacs pour refroidit le lait, donc on leur en récupère et on en fait des bacs à eau pour se rafraichir avec de l’eau à 4°. Donc ils ont toutes les structures : la piscine municipale, trois terrains avec des pelouses comme on peut les imaginer dans l’Aveyron,… Donc voilà, tout le monde est content.
Armand Vaquerin a été le plus grand pilier biterrois et ce challenge a été crée en son honneur. Toutefois, au fil des années, l’ASBH est moins en avant et on a l’impression que e challenge perd son identité.
Ca ne perd pas son identité. Si demain vous êtes organisateur, que vous avez un budget de 300 000€ à gérer et que vous annoncez en tête d’affiche, Béziers qui était en fédérale 1 jusqu’à peu de temps, est-ce que ça rassemble les foules ? C’est le côté biterrois qui vous fait dire ça, mais moi je me mets du côté organisateur. Vous avez des équipes prestigieuses. Quand Béziers gagnait le Challenge Vaquerin systématiquement chaque année malgré la venue de Biarritz, de Pau, d’Agen, de toutes les grandes équipes françaises, de Bourgoin, etc… Personne ne se posait la question. Maintenant si demain il vous faut organiser, avec tous les frais que ça représente, un match où le seul attrait est de dire : J’ai une équipe qui est en Fédérale 1…Le public a pris lune habitude où il lui faut des vedettes partout, donc on a toujours essayé de maintenir Béziers, quoi qu’il arrive dans le Challenge Vaquerin; la seule année où ils ne sont pas venus, c’est parce qu’il y a un dirigeant biterrois d’une ancienne époque et ancien joueur de l’ASB à l’époque prestigieuse, qui avait jugé que ce n’était pas nécessaire de monté au Challenge Vaquerin. Je ne le citerai pas mais il est grand et il jouait deuxième ligne.
Comment sentez-vous et percevez-vous l’évolution au sein du club depuis que vous le suivez ?
L’évolution au sein du club, je crois qu’on a longtemps pédalé dans la semoule aux travers de nos dirigeants. On l’a vu encore la saison dernière avec un déficit monstrueux, on l’avait vu avant. Et puis il y a eu des présidents, je pense à Henri-Paul Puel (1998-1999, NDLR) qui avait la vision du rugby qui est la même que quelqu’un qui n’a jamais vu un match, qui nous a fait des déclarations tapageuses qui devaient nous sauver et qui a rien sauver, qui a renvoyé des gens,qui a licencié, etc… On semble être revenu à de la stabilité déjà financière parce que si actuellement, il n’y avait pas eu l’effort de la nouvelle équipe pour remettre les choses à zéro, on parlerait même pas de la ProD2, on serait en Fédérale 1 et peut-être pour un long moment. C’est pour ça que là, maintenant, vu qu’en plus de ça, il y a eu des structures qui se sont mises en place avec des spécialistes pour aller recruter des joueurs dont on peut voir d’ors-et-déjà que l’on peut attendre des choses interessantes d’eux, je penses qu’on est voué à une saison 2012-2013 qui va être très interessante même s’il va falloir se peler du Brive à 11M d’€ de budget, du LOU avec un énorme budget qui arrivent de Top14 sans parler de tous ceux qui tournent autour et qui ont déjà de grosses structures. Mais Béziers a un rôle à jouer et surtout, s’est donné maintenant un peu de sérénité parce qu’avant, on était un peu comme Bourgoin maintenant, il aura fallut qu’on fasse des crèpes le 14 juillet pour faire 4 sous.
Que pensez-vous de l’ASBH version 2012-2013 ?
Moi je le vois comme une année qui ne va pas être facile vu le niveau des clubs. Il va falloir bagarrer. Mais sur ce qu’on voit maintenant et puis on va voir à Pau qui, fort de sa finale perdue contre Mont-de-Marsan, s’est énormément renforcé devant. On va vendredi jouer contre Pau en amical et, à mon avis, ça va donner une indication parce que tout le monde veut passer à l’étage au dessus mais il n’y aura pas de la place pour tout le monde. On aura donc un aperçu de notre potentiel, mais sur ce que je vois à l’entrainement, quand je vois Moore ou Beka, qui a l’air de tenir la route…
C’EST MIEUX QUE L’AN DERNIER. Si il fallait mettre une note d’ensemble, on est largement en dessus de l’effectif de l’année dernière. Et quand on voit un Fraser à l’entrainement , tout ce qu’il est capable de faire, on sent qu’il ne se force pas. Donc il va y avoir du savoir faire qui va permettre à des jeunes de progresser, d’évoluer. Et ce qui a fait la force de la grande époque de l’ASB, chaque fois qu’un jeune arrivé, il était entouré de gens qui avaient du talent. Ils avaient le temps de s’affirmer. On lui demandait pas le premier jour de faire tout à la place de tout le monde
Le club a été sauvé sur tapis vert. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Moi, ça m’inspire rien de particulier. J’ai pas de complexes parce que ceux qui ont l’air de dire que c’est répréhensible, j’aurais tendance à dire que Bourgoin, depuis 5 ans, eux sont répréhensible. Ils jouent avec une équipe qui ne correspont pas à leurs moyens. Ils ont des joueurs qu’ils ne doivent pas avoir et peut-être que leurs résultats, si ils avaient fait les courses comme tout le monde avec le porte-feuille de tout le monde, peut-être qu’ils n’auraient pas eu les mêmes résultats. Donc à un moment donné, il faut pas non plus se flageler. A un moment donné, il y a des réglements : Soit on est dans les clous des règlements, soit on l’est pas. Donc à partir du moment où on y est pas, il faut pas faire comme le président Geberlot qui sort de la DNACG en se faisant envoyé en Fédérale 1 et qui dit tout va bien, il sort de la commision d’appel de la Fédérale en disant tout va bien, il sort du CNOSF en disant tout va bien et il a peut-être oublié que selon comment ça se passe devant le tribunal de commerce de Vienne, puisque maintenant il y a un expert qui a été nommé et qui risque de donner des conclusions en Septembre qui seront pires que tout ce qui s’est passé par la DNACG, la ligue et le CNOSF. Si jamais ils se retrouvent en dépôt de bilan, ça sera la Fédérale 3. Donc qui à raison ? Je pense que les institutions qui ont raison, c’est la DNACG et la Ligue. ça fait 5 ans et on fait n’importe quoi, on promet n’importe quoi, ce qui fait que quand ils sont arrivés à la DNACG, Je crois qu’il y a des gens qui savaient qu’ils leur racontaient n’importe quoi. La DNACG, c’est pas une décision qui est prise en fin d’année; Il y a des rendez-vous, des passages dans l’année et on découvre pas au mois de Mai qu’on est pas bon. On le sait tout au long de l’année.
Selon vous, le projet du président Bistué sur 5 ans est il possible ?
– Tout est possible, tout. Mais vous savez, à un moment donné le rugby actuel, ça s’accompagne de sponsoring très élevés. Il faut se mettre des objectifs et le président Cédric Bistué a prévu un programme à 5 ans qui, pour le moment, est à peu près respecté puisqu’on est en ProD2. Et là, je pense que sur l’effectif qu’il a mis en place, c’est de la stabilisation mais si on veut être en Top14, il va pas falloir se contenter de ça et aller plus loin. Est-ce qu’on en aura les moyens parce que ça coute vraiment très cher.
BEZIERS EST UNE VILLE MOYENNE… Oui mais ça, ça veut rien dire. Il suffit qu’un gros sponsor arrive et qui confie ses billes financières pour faire grandir le club et puis ça va beaucoup mieux desuite. Mais c’est pas parce qu’on a de l’argent qu’on réussi. On a des exemples actuellement en Top 14 de clubs qui malgré tout l’argent qu’ils ont mis, ont vécu des crises difficiles.
Que pensez-vous du staff actuel ?
Moi, le staff actuel, j’entends beaucoup et j’ai encore reçu un message de quelqu’un qui a de la suite et des idées puisqu’il disait « Benetton démission ». Moi, tout ce que j’ai a dire par rapport au staff technique, c’est qu’en premier lieu, on avait démarré la saison avec le 5 de devant où on avait des blessés partout et on a fait jouer des joueurs qui étaient pas aguéris. C’était des marches arrières permantes et il faut m’expliquer comment on peut jouer au rugby dans ces conditions là. Et si on fait le bilan à partir du mois de Janvier quand tout le monde est rentré, les biterrois sont d’accords pour dire que la deuxième partie de championnat est bien meilleure. Alors, est-ce que Benetton, qui pour certains était pas bon, est devenu miraculeux ? Il y a eu aussi la venue de Papy Fort qui a amené un plus énorme parce que c’est une identité biterroise et un grand personnage: Champion de France à l’aile, à l’ouverture et à l’arrière… C’est quelqu’un qui connait le rugby. Tout ça fiat que petit à petit, avec des gens passionnés qui sont dans l’équipe dirigeante et qui ont mis leurs billes parce qu’à un moment donné, on peut faire des résonements, mais il faut sortir l’argent de la poche. Et ça, c’est ce qu’il s’est passé. Donc, on peut leur reprocher ce que l’on veut mais je crois que dans les critiques, il y en a pas beaucoup qui sont fondées parce que demain, faire tourner un effectif qu’en on a 30 joueurs capables de rentrer, c’est enfantin mais faire rentrer un joueur en cours de match pour affaiblir l’équipe , c’est pas ce qu’il y a de plus facile.
Un mot pour les supporters ?
Je ne regrette qu’une chose, c’est que ce stade, il ai pas comme à Sauclières une résonance, parce que quand je vois la tribune de face, ou l’écho des supporters pendant le match, ça veut dire qu’il y a toujours une réelle passion des supporters et qu’ils le font bien et comme il faut. Donc, jusque là, c’est clair, il reste plus qu’à allumer la mèche sur le terrain parce qu’après dans les tribunes ça pourra le faire sérieusement.
LA FERVEUR PEUT REVENIR SI LES RESULTATS SONT LA… Elle y est déjà à mon avis. Il suffit juste de mettre l’étincelle.