Les quatre infos décalées autour d’US Oyonnax – AS Béziers Hérault

17/01/2017

Vendredi, l’ASBH s’est inclinée sur la pelouse de l’US Oyonnax, 34-23, pour le compte de la 17e journée de ProD2. Mais ce match a surtout été particulier sur plusieurs plans.

  1. La neige à Mathon déjà pour la première de Maamry, Massot et Touizni
    Avril 2013. Béziers se retrouve dans un vrai marathon en cette fin de championnat. En une semaine, les Biterrois doivent jouer trois rencontres. D’abord à Oyonnax (samedi 27 avril, 29ème journée), avant d’enchainer deux réceptions, celles de Massy (mercredi 1er mai, 19ème journée – match à rejouer) et d’Aurillac (dimanche 5 mai, 30ème journée). Naturellement, pour ce déplacement chez le champion, jour de la remise du bouclier, Christophe Hamacek et Manny Edmonds font tourner l’effectif. Dans l’Ain, la neige s’abat mais le match est maintenu. Yassine Maamry, Eloi Massot et Morad Touizni effectuent leur première apparition avec le groupe professionnel biterrois. Le troisième ligne nous avait par ailleurs confié avoir été « surpris » de sa titularisation. Quatre ans après, les trois ont à nouveau été envoyé dans la neige oyonnaxienne. Avec l’expérience en plus. Mais le voyage est à nouveau effectué à vide. (défaite 38-3 en 2013, 34-23 vendredi).

  2. Vitolio Manukula talonneur, quatre ans après
    Qu’elle n’a pas été la surprise des supporters biterrois à la lecture de la feuille de match, jeudi après-midi. Vitolio Manukula, pilier polyvalent, portera le numéro 16 sur la pelouse de Charles-Mathon. Il a alors fallu rouvrir les archives pour trouver une trace d’un tel numéro dans le dos de l’ancien bayonnais. Et c’est justement avec les Bleu et Blanc que remonte sa dernière expérience entre deux piliers. C’était le 12 novembre 2011. A Rovigo (victoire 10-43), en Challenge européen, le Français était titulaire en tant que talonneur. Mais Manukula n’est pas inexpérimenté dans cette fonction ayant débuté sa carrière à Aurillac à ce poste là avant d’être fixé comme pilier.

  3. 82 jours de jeûne pour Jonathan Best
    Une libération. Jonathan Best a enfin refoulé les terrains de rugby, vendredi soir. Le troisième ligne n’avait plus enfilé ses crampons depuis le 23 octobre dernier, et un déplacement du FC Grenoble du côté de Newcastle en Challenge Cup (défaite 50-7). Cela faisait 82 jours donc que l’ancien pensionnaire du stade des Alpes n’avait plus fait son apparition. Malgré ces trois mois d’abstinence et des conditions de jeu dantesques, le natif de Romans-sur-Isère a joué les quatre-vingt minutes de la rencontre. Une bonne mise en jambe avant le derby de vendredi, contre Narbonne.

  4. Ni Valentine, ni Munro titulaire, deuxième 
    Au delà de la présence de Vitolio Manukula en numéro 16, la composition d’équipe concoctée par David Aucagne et David Gérard a réservé une autre surprise. Au niveau de la charnière cette fois-ci. Si la titularisation de Julien Blanc à la place de Josh Valentine n’a pas été sujet à débat, l’absence de Lachie Munro au poste de numéro 10 a, en revanche, été remarquée. N’avoir ni le demi-de-mêlée australien ni l’ouvreur néo-zélandais titulaire est un fait rare depuis le début de la saison. C’est seulement la deuxième fois que cela s’est produit. La première était lors du déplacement des Rouge et Bleu sur la pelouse de Jean-Alric, à Aurillac (défaite 32-9).

Maxime GIL