Pourquoi Béziers doit espérer la fusion parisienne ?

14/03/2017

On ne parle que de ça depuis hier. Il ne se passe pas une heure sans que l’on voit un article traitant du sujet, avec les peurs, craintes, défections et même grève illimitée.
Si vous ne savez pas de quoi l’on parle, c’est que vous étiez sans connexion depuis hier matin.

La FUSION parisienne entre le Racing 92 et le Stade Français a été lancée, telle une bombe nucléaire dans le paysage rugbystique français, au point de mobiliser tout le monde, de la base des supporters français, jusqu’à la Fédération.

Mais au moment où tout le monde s’offusque de ce qui s’apparente à une OPA du club des Hauts de Seine sur l’ancien club de Max Guazzini, il se pourrait que cette fusion fasse le bonheur de l’ASBH. On vous explique pourquoi.

Si cette fusion avait lieu, et avec les deux promus de PROD2, nous aurions donc un club en trop, mais qui descendrait à l’étage inférieur.
Mais du coup, en PROD2, avec cette seule relégation, conjuguée à la promotion des deux clubs de Fédérale Elite (Massy et le futur vainqueur de la finale), il ne faudrait donc qu’une seule relégation pour équilibrer notre championnat de 2ème division afin de repartir avec 16 équipes.

Ainsi, avec la relégation assurée de Bourgoin-Jallieu, toutes les autres équipes en lutte pour le maintien seraient déjà assurées de rester en PROD2 la saison prochaine. Et donc l’ASBH assurerait son maintien à 6 journée de la fin (comme toutes les autres équipes en lice).

Au delà de ce seul maintien assuré plus tôt que prévu, c’est toute la préparation qui s’en trouverait facilitée: Recrutement plus serein, fin de saison plus calme, ambitions retrouvées, voire même quelques joueurs sur le marché libres… Bref, Béziers et ses concurrents ont tout intérêt à ce que cette fusion parisienne se fasse le plus rapidement possible. Pour terminer cet exercice compliqué, et déjà se projeter vers un nouvel horizon, qui en plus, démarrera un peu plus tôt, le 18 août 2017

Néanmoins, nous sommes de tout coeur aux cotés des supporters de toujours qui n’ont rien demandé, à qui on a rien demandé, et qui se retrouvent pris en otage par deux hommes d’affaires sans scrupule ni respect.
Celà également doit nous rappeler que nul n’est à l’abri d’une pareille surprise, tôt ou tard.