Bakary Méïté : « Un manque de constance »

11/06/2016

Deuxième interview post-saison de joueurs de l’ASBH. Aujourd’hui, Bakary Méïté, troisième ligne centre. Bilan de l’exercice 2015-2016 : un groupe en manque de constance mais une saison grisante sont les maîtres-mots.

Quel sentiment domine trois semaines après la fin de la saison ?
Déjà on est en vacances. Je suis remonté me ressourcer à Paris auprès des miens, ça fait du bien. Après il y a eu les demi-finales et la finale que j’ai suivi. Forcément, ça nous replonge un peu dedans. Et quand on voit la ferveur qu’il y a eu à Aurillac ou Bayonne, on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’on aurait aimé vivre ça à Béziers.

Qu’est-ce qu’il a manqué alors que vous étiez dans les qualifiables presque toute la saison ?
Il a manqué un essai concrètement. Après, d’un point de vue global, la constance. Une équipe comme Bayonne l’a eu, plus ou moins. Mais on voit bien que c’est très très dur de rester au top tout au long de la saison. Seul Lyon l’a fait. Et ils ont battu beaucoup de records.

Après une grosse première partie de saison, n’avez-vous pas connu un contre-coup physique au moment des matchs retours ?
Je ne sais pas si c’était physique … Mais la deuxième partie a été moins bonne c’est vrai. Notre jeu s’est grippé et on a eu du mal à trouver les solutions face à des adversaires qui ralentissaient le jeu et où il fallait mettre plus d’agressivité. Heureusement, on s’est repris sur la fin de saison.

En 2012, vous aviez terminé 15e. Tu reviens, vous terminez 6e. Sans parler du changement de staff entre ces deux années, qu’est-ce qui a changé à l’ASBH ?
Le club s’est structuré. Des améliorations ont été faites en termes d’infrastructures avec notamment la salle de musculation digne de ce nom. Et puis, les résultats aidant, les supporteurs viennent de plus en plus nombreux. On espère tous une chose, c’est que cela perdure.

Qu’est-ce que tu retiendras de cette saison ?
Je retiens que jouer pour le haut de tableau est moins dur mentalement que de jouer le maintien. A contrario, c’est tellement grisant et ça apporte tellement de bonheur dans le groupe, au club et aux supporteurs. Tous ces gens qui nous disent qu’ils se sont régalés avec le jeu qu’ils ont vu à la Méditerranée, je retiens ça aussi ! Et on a qu’une seule envie, c’est de faire mieux la saison prochaine.

Maxime GIL